Bonjour mon ami!
Je sais que tu doutes à commencer une psychothérapie. Pour cette raison, je t’écris cette lettre et je vais te partager mon avis sur la thérapie. J’espère que cette carte t’aidera à prendre une décision en t’apportant des éclaircissements et je suis certaine que ta décision sera la bonne dans tous les cas.
Pour commencer, je pense que tu devrais te poser la question de la raison pour laquelle tu doutes et de ce que tu attendrais d’une psychothérapie. Ces questionnements sont essentiels et très personnels. Par ailleurs, je pense que tu le sais déjà, mais j’aimerais rappeler le fait qu’il n’y a pas besoin d’être «fous», «déments» ou «fragiles» pour aller voir un thérapeute. Ces dénominations sont des stéréotypes qui ne représentent pas du tout la réalité.
Tout le monde peut ressentir le besoin de consulter un psychologue pour initier une psychothérapie à un moment de sa vie, ou même à différents moments. Pour cette raison, je pense qu’il est mieux de commencer une psychothérapie tôt plutôt que trop tard. Peut-être penses-tu ne pas en avoir besoin? Mais, dans ce cas, pourquoi as-tu des doutes? Il est possible que tu aies quelques difficultés ou questionnements sur toi-même. Cependant, elles ne sont peut-être pas assez graves de ton point de vue pour commencer une psychothérapie. Si je ne me trompe pas à propos de cette supposition, je pense que celle-ci ne représente pas la bonne manière d’aborder tes problèmes.
En effet, savoir demander de l’aide lorsqu’on en a besoin permet d’augmenter les possibilités de résoudre les problèmes au lieu de les empirer. Selon moi, il y a trois indices qui montrent que ce serait une bonne initiative de faire une thérapie: si tes problèmes affectent d’autres parties de ta vie et de tes relations; si tu fais beaucoup d’efforts sans succès pour résoudre tes difficultés; ou si tu as des comportements préjudiciables pour les résoudre ou les éviter.
Comme je te le disais, tout le monde a une santé mentale qui peut changer selon les facteurs externes ou les expériences de vie. Je pense que voir un thérapeute, en réalité, montre que tu prends soin de toi. Ainsi, d’une certaine manière c’est une preuve de bonne santé. Ce serait positif que tu commences une thérapie parce que ça pourrait t’apporter une meilleure connaissance de toi-même. Par exemple, cela te permettrait de connaitre mieux tes réactions émotionnelles, les raisons pour lesquelles tu as ces réactions, la manière de les gérer ou savoir comment te sentir bien dans tes relacions sociales. J’aime comparer la psychothérapie avec des exercices physiques qui permettent de garder une bonne santé!
Je sais ça peut être difficile de commencer une thérapie et de parler de toi à une inconnue, mais cela peut te permettre d’être plus authentique avec toi-même. De plus, tu peux recevoir un soutien émotionnel, des encouragements positifs et cela peut t’aider dans ton développement personnel sans jugement. Enfin, sache que les thérapeutes ont des compétences et des connaissances que tes amis, par exemple, n’ont pas.
Leur objectif est de t’aider à développer tes ressources pour que tu trouves tes propres solutions. Ils n’ont pas directement les réponses à tes problèmes, mais ils peuvent t’aider à trouver les moyens individuels qui te permettront de les résoudre.
Il est vrai que les psychothérapies ne sont pas toujours proposées à des prix accessibles pour tous. Cependant, il est possible de trouver une aide psychologique à prix bas dans certaines universités de prestige. Par exemple, à Universidad Internacional tu peux utiliser le service de «Conseil Psychologique UNINTER» qui est ouvert au public. Si tu souhaites en savoir plus, tu pourrais écrire un mail a emociones@uninter.edu.mx
Ainsi, je t’ai donné plusieurs arguments et conseils qui pourraient orienter ta décision. J’espère que ceux-ci sont suffisants et que je t’ai convaincu du fait qu’une psychothérapie pourrait t’apporter beaucoup.
Tu es maintenant outillé pour parvenir à un meilleur bien-être avec toi-même et ceux qui t’entourent.
Je t’embrasse chaleureusement et te souhaite bon courage!
Cléo
EHLI UNINTER 